Mafra (Mafra)
Mafra est réputée pour l'immense Palais national de Mafra, couvent franciscain d'architecture baroque et néo-classique italianisant, dont on dit qu'il devait rivaliser par ses dimensions avec le palais de l'Escurial en Espagne, mais constituait aussi un défi à la puissance de Rome en imitant la résidence du Pape. Il fut édifié par le roi Jean V de Portugal, à la suite d'un vœu fait en 1711 pour que la reine Marie-Anne d'Autriche lui donne une descendance. La naissance de la princesse Barbara de Braganza donna le signal de la construction.
La présence de nombreux artistes étrangers à Mafra permet à Jean V de Portugal d'y fonder une école de sculpture ; son premier directeur est l'italien Alexandre Giusti. Parmi les professeurs se trouvent José Almeida, Jean Antoine de Padoue, qui sculpta les principales statues de la cathédrale d'Évora, et surtout Joaquim Machado de Castro (1731-1822), qui œuvra à Lisbonne.
Le palais de Mafra a inspiré en 1987 l'écrivain portugais José Saramago, prix Nobel, pour son roman Le Dieu manchot (titre original Memorial do Convento, titre anglais Baltasar and Blimunda) dont l'action se déroule en grande partie lors de la construction du palais.
Carte géographique - Mafra (Mafra)
Carte géographique
Pays - Portugal
Drapeau du Portugal |
Fondé au, le royaume de Portugal devient au l'une des principales puissances d'Europe occidentale, jouant un rôle majeur dans les Grandes découvertes et se constituant un vaste empire colonial en Afrique, en Asie, en Océanie, et en Amérique du Sud. La puissance du pays décline à partir du. La monarchie portugaise est renversée en 1910, à l'issue d'un soulèvement militaire qui contraint le roi Manuel II à l'exil. La Première République portugaise (en portugais : Primeira República) est le régime politique en vigueur au Portugal entre la fin de la monarchie constitutionnelle marquée par la révolution du 5 octobre 1910 et le coup d'État militaire du 28 mai 1926. Puis, pendant plus de quarante ans, le pays est soumis au régime autoritaire d'António de Oliveira Salazar, jusqu'à la révolution des Œillets de 1974 qui met fin à la dictature et restaure la démocratie dans le pays. L'économie du Portugal a alors connu un essor important. Il devient à la fin du un pays développé selon les standards européens, économiquement prospère, socialement et politiquement stable. En 2011, la dégradation économique mondiale conduit le Portugal à la récession et provoque une crise socio-économique et politique. Le Portugal doit également relever le défi du renouvellement des générations, le pays a en effet la fécondité la plus faible d'Europe et une des plus faibles au monde avec seulement 1,23 enfant par femme.