Kurde
Le kurde (en kurde : ) est une langue indo-européenne appartenant à la branche des langues iraniennes occidentales. Il est parlé par les Kurdes (environ 60 millions de personnes), qui peuplent une vaste région appelée Kurdistan et divisée entre la Turquie centrale et surtout orientale, le nord-ouest de l'Iran, notamment occidental, l'Irak septentrional et la Syrie septentrionale.
Les chercheurs s'interrogent sur les raisons de la différenciation, au sein du groupe ouest-iranien, des langues kurdes ou de la langue kurde à travers ses différents dialectes. Cette distinction est particulièrement frappante avec le persan, bien que ce dernier appartienne au même groupe occidental et ait été la.
Probablement, le relief, qui rend difficiles les communications, mais aussi le mode de vie de nombreuses tribus kurdes semi-nomades ont favorisé le maintien de langues ou dialectes propres aux différents bassins hydrographiques et aux principales vallées.
Il existe une autre raison récemment mise au jour à propos du gurani, langue kurde moyenne mais en voie de disparition parlée dans le centre et le nord du Kurdistan d'Irak et d'Iran. Langue littéraire, épique et poétique, jadis parlée à la cour de plusieurs sultanats kurdes, le gurani, « langue de prestige » de l'élite est-kurde, semble avoir été submergée par le kurmandji, auquel il a légué quelques éléments. La quasi-disparition de ces sultanats jadis autonomes au moment de l'édification des États-nations après la Première Guerre mondiale semble avoir porté un coup fatal à la pratique de la langue gouranie.
Elle serait l'héritière, selon les linguistes, du « kurde antique » dont on ne possède pas d'attestation écrite. Certains linguistes pensent que l'hauramani forme un dialecte issu également de l'ancien kurde, mais il y a débat sur son origine, subcaspienne selon certains ou proprement locale (Zagros) selon d'autres.
Le kurde n'est pas attesté à date ancienne mais on a des exemples de langues indo-iraniennes antiques qui pourraient lui être apparentées. Il existe une théorie selon laquelle la langue transcrite en linéaire A en Crète minoenne (première moitié du ) serait de type indo-iranien, ce qui révélerait en Europe du sud-est une langue de l'âge du bronze qui serait la plus vieille des attestations écrites indo-iraniennes. De plus les éléments de vocabulaires indo-iraniens du Mitanni, trouvés en Asie Mineure au milieu de textes hittites, et datés du, indiquent, avec les sources égyptiennes, que l'empire du Mitanni situé au nord de l'actuelle Syrie, comporte des éléments hourrites mais aussi indo-iraniens.
Les linguistes s'accordent à déceler dans les langues kurdes contemporaines, et notamment en kurmandji, la trace d'une influence non indo-iranienne, notamment phonétique. Il se pourrait que ce phénomène résulte de l'acculturation de populations initialement non indo-iranophones subcaucasiennes, parlant antérieurement une langue caucasienne (ourartien ou autre).
En Turquie, jusqu’au tournant des années 2000, parler ou écouter de la musique kurde pouvait valoir un passage au poste de police.
Les chercheurs s'interrogent sur les raisons de la différenciation, au sein du groupe ouest-iranien, des langues kurdes ou de la langue kurde à travers ses différents dialectes. Cette distinction est particulièrement frappante avec le persan, bien que ce dernier appartienne au même groupe occidental et ait été la.
Probablement, le relief, qui rend difficiles les communications, mais aussi le mode de vie de nombreuses tribus kurdes semi-nomades ont favorisé le maintien de langues ou dialectes propres aux différents bassins hydrographiques et aux principales vallées.
Il existe une autre raison récemment mise au jour à propos du gurani, langue kurde moyenne mais en voie de disparition parlée dans le centre et le nord du Kurdistan d'Irak et d'Iran. Langue littéraire, épique et poétique, jadis parlée à la cour de plusieurs sultanats kurdes, le gurani, « langue de prestige » de l'élite est-kurde, semble avoir été submergée par le kurmandji, auquel il a légué quelques éléments. La quasi-disparition de ces sultanats jadis autonomes au moment de l'édification des États-nations après la Première Guerre mondiale semble avoir porté un coup fatal à la pratique de la langue gouranie.
Elle serait l'héritière, selon les linguistes, du « kurde antique » dont on ne possède pas d'attestation écrite. Certains linguistes pensent que l'hauramani forme un dialecte issu également de l'ancien kurde, mais il y a débat sur son origine, subcaspienne selon certains ou proprement locale (Zagros) selon d'autres.
Le kurde n'est pas attesté à date ancienne mais on a des exemples de langues indo-iraniennes antiques qui pourraient lui être apparentées. Il existe une théorie selon laquelle la langue transcrite en linéaire A en Crète minoenne (première moitié du ) serait de type indo-iranien, ce qui révélerait en Europe du sud-est une langue de l'âge du bronze qui serait la plus vieille des attestations écrites indo-iraniennes. De plus les éléments de vocabulaires indo-iraniens du Mitanni, trouvés en Asie Mineure au milieu de textes hittites, et datés du, indiquent, avec les sources égyptiennes, que l'empire du Mitanni situé au nord de l'actuelle Syrie, comporte des éléments hourrites mais aussi indo-iraniens.
Les linguistes s'accordent à déceler dans les langues kurdes contemporaines, et notamment en kurmandji, la trace d'une influence non indo-iranienne, notamment phonétique. Il se pourrait que ce phénomène résulte de l'acculturation de populations initialement non indo-iranophones subcaucasiennes, parlant antérieurement une langue caucasienne (ourartien ou autre).
En Turquie, jusqu’au tournant des années 2000, parler ou écouter de la musique kurde pouvait valoir un passage au poste de police.
Pays
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Iran
L'Iran est un pays fortement diversifié tant sur le plan des grands ensembles naturels que de sa population et sa culture. Le relief de l'Iran est montagneux à l'ouest et au nord et à l'est, le plateau iranien s'insérant entre les deux massifs et les plaines étant circonscrites aux côtes de la mer Caspienne et du golfe Persique. À la rencontre des plaques eurasiatique, arabique et indienne, le pays est sujet aux séismes. Les aires à l'ouest et au nord, plus humides et couvertes de steppes et de forêts, rassemblent la plus grande partie de la population, les régions de l'est et du sud étant semi-désertiques ou désertiques. -
Mésopotamie
* d'une part au nord (nord de la Syrie et de l'Irak actuels, et sud-est de la Turquie), une région de plateaux, zone de cultures pluviales ; -
Syrie
En français, la Syrie était autrefois synonyme du « Levant » ou de la « Grande Syrie » (bilad el-Cham, en arabe : []). Durant l'Empire ottoman, cette région fut un temps regroupée, comprenant les États actuels de la Syrie, d'Israël, du Liban, de la Jordanie et de la Palestine. Durant l'Antiquité, ces pays étaient distinctement la Phénicie, les royaumes d'Israël et de Juda, la province romaine de Judée puis de Syrie-Palestine, l'Assyrie et une partie de la Mésopotamie occidentale. -
Turquie
Les détroits du Bosphore (à l'est-nord-est) et des Dardanelles (à l'ouest-sud-ouest) relient respectivement cette mer à la mer Noire et à la Méditerranée. Ces deux bras de mer forment ce qu'on appelle les Détroits.