Saint-Barthélemy (Saint Barthelemy)
Elle est familièrement appelée Saint-Barth (ou, par les anglophones, St Barts). Ses habitants s’appellent eux-mêmes St-Barth.
Saint-Barthélemy est une destination touristique en particulier pour le tourisme haut-de-gamme.
Son code postal est le 97133 et son code officiel géographique (code Insee) est le 977 depuis le (ou le 97701 en forme longue).
Le, l'île est dévastée par l'ouragan Irma, tout aussi sévèrement que l'île de Saint-Martin voisine.
Les premiers hommes de l'île sont les Amérindiens issus des différentes vagues jusqu'aux Kalinagos (ou Caraïbes/Galibis). Le nom kalina de l'île était Ouanalao. Christophe Colomb aborde l'île lors de son deuxième voyage (1493). Il la renomme San Bartolomeo en l'honneur de son frère Bartolomeo et la revendique au nom des souverains de Castille et d'Aragon.
En 1648 a lieu la première occupation par les Français, sur décision du commandeur Longvilliers de Poincy. De 1651 à 1656, l'île est gouvernée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle est ensuite abandonnée jusqu'en 1659, date à laquelle elle redevient colonie française. Du fait d'un sol pauvre et d'un climat très sec, elle n'offre presque aucun potentiel économique, mais demeure cependant un enjeu stratégique dans le nord des Petites Antilles notamment par son port naturellement protégé du Carénage. Les habitants y développent surtout la pêche, l'élevage de chèvres, la récolte de sel, la culture du coton et de l'indigo.
En 1784, l'île est cédée par Louis XVI au roi Gustave III de Suède contre un droit d'entrepôt à Göteborg. Les Suédois font de Saint-Barthélemy un port franc en 1785. En hommage au roi de Suède, le principal bourg de l'île (Le Carénage) est renommé Gustavia vers 1787. Une ordonnance de « Police générale » suédoise légalise l'esclavage à Saint-Barthélemy à partir de 1787 en lieu et place du Code noir français ; l'esclavage y est définitivement aboli le.
Saint-Barthélemy ayant été ravagée par un cyclone puis par l’incendie de sa capitale en 1852, elle n’a plus de ressources et ne présente plus d’intérêt commercial. Le roi de Suède et de Norvège Oscar II, après avoir proposé l'île aux États-Unis et à l'Italie, se tourne alors vers la France. La rétrocession est négociée en 1877 ; par un référendum local, la population se montre quasi unanime en faveur du rattachement (350 pour sur 351 votants). Moyennant le versement de 320 000 francsSaint-Barthélemy retourne à la France et est rattachée à la Guadeloupe le.
En 1946, l'aventurier franco-néerlandais Rémy de Haenen (1916-2008) pose pour la première fois un avion sur l'île, dans un terrain de savane où sera construit l'aéroport Saint-Jean-Gustave III, rebaptisé Rémy-de-Haenen en 2015. En 1953, comprenant le potentiel de l'île, il acquiert un terrain dans la baie de Saint-Jean pour quelques centaines de dollars. En 1957, David Rockefeller fait édifier une villa moderniste à l'anse de Colombier. Le milliardaire est imité, et depuis les années 1960 l'île se transforme en une destination touristique de luxe, renforcée par l'interdiction de construire des immeubles de grande hauteur et l'absence d'un tourisme de masse. Dès lors, des personnalités de la jet-set y séjournent, de Greta Garbo à Kate Moss.