Païta
Païta (Pweyta en nââ drubéa) est une commune française de Nouvelle-Calédonie, située dans la Province Sud, sur la côte ouest de la Grande Terre. Elle fait partie du Grand Nouméa dont elle constitue la périphérie restée la plus rurale. L'aéroport international de Nouméa - La Tontouta est situé sur son territoire.
La commune fait partie de l'aire coutumière Djubéa-Kaponé.
Le toponyme de « Païta » se prononce « pweyta » en langue nââ drubéa. Il a été choisi par l'arpenteur allemand Erlickt, agent de James Paddon, en 1859 pour désigner le village dit aussi « Paddonville ». Il s'agit par ailleurs d'un nom ou surnom fréquent dans la famille du chef Kuindo du clan dominant de la région, les Kambwa, et que ses descendants prennent comme patronyme après la création de l'état civil coutumier. D'après l'ethnologue Jean Guiart, « Pweyta est un terme de respect » désignant le chef. Une autre étymologie, jugée « fantaisiste » par Jean Guiart, est invoquée au par le voyageur, géographe et naturaliste Charles Lemire, mais est reprise à la fin du par l'un des représentants de la chefferie traditionnelle Kambwa et dirigeant indépendantiste Gabriel Païta. L'appellation ferait alors référence à une altération de l'anglais « fight » en faïta, qui aurait été pris (ou donné) comme surnom par Kuindo. Gabriel Païta, un des descendants de ce dernier, cite ainsi les origines possibles suivantes pour ce nom : « Le nom de Païta serait une simple altération de pota (ou poïta), le mot qui désigne la rivière, et qu'on peut faire précéder, en signe de respect, de Tche, l'équivalent kanak du Tui de la noblesse tongienne ou d'autres particules Ti et Si ailleurs en Océanie. Pourtant [...] il pourrait également s'agir d'une prononciation déformée du verbe anglais to fight, puisque Paddon avait affublé Kwindo, l'ancêtre belliqueux, du sobriquet de "Jack fight". Le titre était sans doute mérité, car on ne capturait pas aisément Kwindo - littéralement "la sauterelle des joncs" -, un guerrier réputé insaisissable... ».
La commune fait partie de l'aire coutumière Djubéa-Kaponé.
Le toponyme de « Païta » se prononce « pweyta » en langue nââ drubéa. Il a été choisi par l'arpenteur allemand Erlickt, agent de James Paddon, en 1859 pour désigner le village dit aussi « Paddonville ». Il s'agit par ailleurs d'un nom ou surnom fréquent dans la famille du chef Kuindo du clan dominant de la région, les Kambwa, et que ses descendants prennent comme patronyme après la création de l'état civil coutumier. D'après l'ethnologue Jean Guiart, « Pweyta est un terme de respect » désignant le chef. Une autre étymologie, jugée « fantaisiste » par Jean Guiart, est invoquée au par le voyageur, géographe et naturaliste Charles Lemire, mais est reprise à la fin du par l'un des représentants de la chefferie traditionnelle Kambwa et dirigeant indépendantiste Gabriel Païta. L'appellation ferait alors référence à une altération de l'anglais « fight » en faïta, qui aurait été pris (ou donné) comme surnom par Kuindo. Gabriel Païta, un des descendants de ce dernier, cite ainsi les origines possibles suivantes pour ce nom : « Le nom de Païta serait une simple altération de pota (ou poïta), le mot qui désigne la rivière, et qu'on peut faire précéder, en signe de respect, de Tche, l'équivalent kanak du Tui de la noblesse tongienne ou d'autres particules Ti et Si ailleurs en Océanie. Pourtant [...] il pourrait également s'agir d'une prononciation déformée du verbe anglais to fight, puisque Paddon avait affublé Kwindo, l'ancêtre belliqueux, du sobriquet de "Jack fight". Le titre était sans doute mérité, car on ne capturait pas aisément Kwindo - littéralement "la sauterelle des joncs" -, un guerrier réputé insaisissable... ».
Carte géographique - Païta
Carte géographique
Pays - Nouvelle-Calédonie
La Nouvelle-Calédonie relève de la souveraineté française depuis 1853. Ainsi, ce territoire est administré sous le statut de collectivité sui generis française. Son statut institutionnel actuel lui reconnaît un degré fort d'autonomie et le droit à l'autodétermination, suivant un processus original de décolonisation et de construction d'un destin commun entre le peuple autochtone, les Kanaks, et les autres communautés de l'archipel issues de vagues d'immigration d'origines diverses (européennes dites « caldoches », asiatiques, polynésiennes, etc.).
Devise (monnaie) / Langage
ISO | Devise (monnaie) | Symbole | Chiffre significatif |
---|---|---|---|
XPF | Franc Pacifique (CFP franc) | â‚£ | 0 |
ISO | Langage |
---|---|
FR | Français (French language) |