Evere
Evere (prononcé en français et prononcé en néerlandais) est une des dix-neuf communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale en Belgique. Ses habitants sont appelés les Everois et son saint patron est saint Vincent. Evere contient 5 quartiers Germinal, Picardie, Platon(clos), Destrier, Saint-Vincent.
En 1954, un arrêté royal sort la commune de l'espace néerlandophone de l'ancienne province de Brabant pour la rattacher à l'arrondissement administratif de Bruxelles-Capitale. D'emblée, Evere se dote d'un statut, d'un enseignement communal et d'une administration bilingue ce qui en fait, avant même Bruxelles et avant les premières lois linguistiques de 1963 qui ont réglementé l'emploi des langues dans l'enseignement, la première commune de Belgique à adopter cette position.
Ses maraîchers, pionniers de la culture du , ont fait sa renommée. Elle a également été un peu — car c'était surtout sur l'ancienne commune de Haren (avec laquelle on confond encore trop souvent Evere) — le centre de l'histoire de l'aviation en Belgique entre 1914 et 1945 accueillant, entre autres, sur la commune voisine de Haren les alors nouvelles Société anonyme belge de constructions aéronautiques et Société Anonyme Belge d’Exploitation de la Navigation Aérienne.
Evere est restée une commune essentiellement rurale jusqu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la forte augmentation de sa population a ensuite provoqué la disparition totale de la surface agricole en 25 années. Au 1, la commune compte 42748 habitants (20460 hommes et 22288 femmes), soit une densité de 8515.54 habitants/km.
Le plus ancien document écrit où apparait, pour la première fois, le nom Everna (autrement noté Euerna) est un acte de donation, daté de 1120, où l'évêque de Cambrai fait don des autels de Scarenbecca et d′Everna au chapitre de Soignies, puis Everne (autrement noté Euerne) vers 1185.
Everna remonterait au celtique *abrona « passage, gué », l'antique via publica entre Cortoriacum et Atuatuca Tungrorum traversait la Senne à cet endroit. Une autre hypothèse voit dans Everna un nom collectif basé, soit sur le mot d'origine vieux bas francique *evora- « sanglier » (cf. ancien néerlandais *evor , néerlandais ever « sanglier », vieux saxon evur, tous du germanique commun *ebura- « sanglier » ), d'où le sens global de « lieu des sangliers », soit d'un nom issu du bas francique hever « bouc » et aurait ainsi la même origine toponymique que celle des communes de Hever et de Heverlee situées en province du Brabant flamand.
D'après le dictionnaire de Xavier Delamarre, il n'y a aucun mot celtique *abrona signifiant « passage, gué », ces deux signifiés étant respectivement rendus par *trē-uori- et *ritu- en celtique commun. En outre, cet hypothétique *abrona ne correspond pas aux formes anciennes connues Everna, Everne. Un rapprochement avec le nom de la tribu des Éburons basé sur le nom de l'if ou du sanglier, *eburo- (connu aussi comme anthroponyme Eburus, Eburo) se justifie peut-être davantage. En tout cas, Maurits Gysseling qui analyse les toponymes néerlandais Everbeek (Eurebecca 1050 - 1080), Everberg (Euerberga 1129), etc. comme effectivement basés sur le germanique *ebura- « sanglier », n'y rattache pas Evere auquel il ne donne aucune explication. Il n'y a pas lieu de rapprocher Evere de hever « bouc », que l'on retrouve bien dans Heverlee (Heverlee, du germanique hafra- + lauha ), en effet, les formes anciennes ne renvoient pas à un type *Hafra- et il n'y a aucune trace d'un h [h] initial. En fin de compte, l'origine du toponyme Evere est obscure.
En 1954, un arrêté royal sort la commune de l'espace néerlandophone de l'ancienne province de Brabant pour la rattacher à l'arrondissement administratif de Bruxelles-Capitale. D'emblée, Evere se dote d'un statut, d'un enseignement communal et d'une administration bilingue ce qui en fait, avant même Bruxelles et avant les premières lois linguistiques de 1963 qui ont réglementé l'emploi des langues dans l'enseignement, la première commune de Belgique à adopter cette position.
Ses maraîchers, pionniers de la culture du , ont fait sa renommée. Elle a également été un peu — car c'était surtout sur l'ancienne commune de Haren (avec laquelle on confond encore trop souvent Evere) — le centre de l'histoire de l'aviation en Belgique entre 1914 et 1945 accueillant, entre autres, sur la commune voisine de Haren les alors nouvelles Société anonyme belge de constructions aéronautiques et Société Anonyme Belge d’Exploitation de la Navigation Aérienne.
Evere est restée une commune essentiellement rurale jusqu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la forte augmentation de sa population a ensuite provoqué la disparition totale de la surface agricole en 25 années. Au 1, la commune compte 42748 habitants (20460 hommes et 22288 femmes), soit une densité de 8515.54 habitants/km.
Le plus ancien document écrit où apparait, pour la première fois, le nom Everna (autrement noté Euerna) est un acte de donation, daté de 1120, où l'évêque de Cambrai fait don des autels de Scarenbecca et d′Everna au chapitre de Soignies, puis Everne (autrement noté Euerne) vers 1185.
Everna remonterait au celtique *abrona « passage, gué », l'antique via publica entre Cortoriacum et Atuatuca Tungrorum traversait la Senne à cet endroit. Une autre hypothèse voit dans Everna un nom collectif basé, soit sur le mot d'origine vieux bas francique *evora- « sanglier » (cf. ancien néerlandais *evor , néerlandais ever « sanglier », vieux saxon evur, tous du germanique commun *ebura- « sanglier » ), d'où le sens global de « lieu des sangliers », soit d'un nom issu du bas francique hever « bouc » et aurait ainsi la même origine toponymique que celle des communes de Hever et de Heverlee situées en province du Brabant flamand.
D'après le dictionnaire de Xavier Delamarre, il n'y a aucun mot celtique *abrona signifiant « passage, gué », ces deux signifiés étant respectivement rendus par *trē-uori- et *ritu- en celtique commun. En outre, cet hypothétique *abrona ne correspond pas aux formes anciennes connues Everna, Everne. Un rapprochement avec le nom de la tribu des Éburons basé sur le nom de l'if ou du sanglier, *eburo- (connu aussi comme anthroponyme Eburus, Eburo) se justifie peut-être davantage. En tout cas, Maurits Gysseling qui analyse les toponymes néerlandais Everbeek (Eurebecca 1050 - 1080), Everberg (Euerberga 1129), etc. comme effectivement basés sur le germanique *ebura- « sanglier », n'y rattache pas Evere auquel il ne donne aucune explication. Il n'y a pas lieu de rapprocher Evere de hever « bouc », que l'on retrouve bien dans Heverlee (Heverlee, du germanique hafra- + lauha ), en effet, les formes anciennes ne renvoient pas à un type *Hafra- et il n'y a aucune trace d'un h [h] initial. En fin de compte, l'origine du toponyme Evere est obscure.
Carte géographique - Evere
Carte géographique
Pays - Belgique
Drapeau de la Belgique |
Située à mi-chemin entre l’Europe germanique et l’Europe romane, la Belgique abrite principalement deux groupes linguistiques : les francophones, membres de la Communauté française et les néerlandophones, membres de la Communauté flamande. Elle comprend également une minorité germanophone représentant environ 1 % de la population et constituant la Communauté germanophone de Belgique.
Devise (monnaie) / Langage
ISO | Devise (monnaie) | Symbole | Chiffre significatif |
---|---|---|---|
EUR | Euro (Euro) | € | 2 |
ISO | Langage |
---|---|
DE | Allemand (German language) |
FR | Français (French language) |
NL | Néerlandais (Dutch language) |