Le Honduras, en forme longue la république du Honduras, en espagnol República de Honduras, est un pays situé en Amérique centrale, limité au nord par la mer des Caraïbes, qui compte de nombreuses îles, cayes et îlots dont les plus importants sont les Islas de la Bahía et les îles du Cygne (voir version anglaise ou espagnole pour plus d'informations). Le Honduras est aussi bordé à l'ouest par le Guatemala et au sud par le golfe de Fonseca, le Salvador et le Nicaragua. Le Honduras était le pays le plus inégalitaire d’Amérique latine en 2016.
Le Honduras était habité par des peuples autochtones, on peut citer les Lencas, les Chortis, les Pech, les Tolupanes Christophe Colomb arriva à Trujillo (Honduras) en 1502. Il baptisa cette région Honduras, car quand il arriva, il venait de sortir d'une tempête, et il s'écria (« Grâce à Dieu ! Nous sommes sortis de ces eaux profondes »). Le cap (à l'extrémité orientale du Honduras) a pris le nom de « Gracias a Dios » et le pays « Honduras ».
En 1821, le Honduras proclama son indépendance et il fit partie, de 1821 à 1823, de l'empire mexicain d'Iturbide. Ensuite, jusqu'en 1838, il fit partie des Provinces unies d'Amérique centrale. En 1839, le Honduras devint un État souverain. En 1963, l'armée renverse le gouvernement élu de Ramón Villeda Morales, rendu populaire par un début de réforme agraire, afin de replacer au pouvoir le Parti national, plus soucieux de satisfaire les intérêts de l'oligarchie terrienne. Le Salvador envahit brièvement le Honduras en juillet 1969 durant la guerre du football après qu'un match de football eut exacerbé les tensions entre les deux pays.
De 1972 à 1983, le Honduras est gouverné par des militaires. L'influence des États-Unis est si forte que l'expression « proconsul » est utilisée pour désigner leur ambassadeur. Dans les années 1980, l’administration Reagan utilise le pays comme plate-forme dans sa guerre contre le gouvernement sandiniste du Nicaragua et les guérillas de gauche du Salvador et du Guatemala. L’aide militaire des États-Unis au Honduras est portée de 4 millions de dollars en 1981 à 77,4 millions en 1984. Tout en soulignant en interne que les forces gouvernementales honduriennes commettent des « centaines de violations des droits humains (…), dont la plupart pour des motifs politiques », la CIA donne son appui aux escadrons de la mort qui, en particulier le Bataillon 3-16, torturent, assassinent, ou font disparaître par dizaines des syndicalistes, des universitaires, des paysans et des étudiants. Des documents déclassifiés ultérieurement indiquent que l’ambassadeur John Negroponte intervient personnellement pour faire obstacle à d'éventuelles divulgations de ces crimes d’État, afin d’éviter de « créer des problèmes de droits humains au Honduras ».
Plusieurs présidents démocratiquement élus se succèdent alors, jusqu'en 2009. Le 28 juin de cette année-là, le président Manuel Zelaya est en effet victime du coup d'État de 2009 au Honduras. Arrêté et expulsé du pays par l'armée, il est remplacé dans ses fonctions par Roberto Micheletti, qu'une grande partie de la communauté internationale refuse alors de reconnaître. Le coup d’État aurait été commandité par l'élite économique hondurienne et les multinationales établies au Honduras, inquiétées par le rapprochement effectué par le gouvernement avec l'ALBA (soutenue notamment par le Venezuela et Cuba) au détriment de la Banque mondiale, et de l'éventualité que ce changement comportait sur une réorientation alternative au néolibéralisme de l’économie. Des élections générales sont organisées fin 2009 par le gouvernement putschiste. En dépit du boycott de l'opposition, l'élection du candidat Porfirio Lobo est assez rapidement entérinée par la communauté internationale.
Devise (monnaie) / Langage
ISO |
Devise (monnaie) |
Symbole |
Chiffre significatif |
HNL |
Lempira
(Honduran lempira) |
L |
2 |
ISO |
Langage |
ES |
Espagnol
(Spanish language) |